Malgré les affirmations « diminution des risques » proposées par les règlements des PPRT, l’acte d’intrusion sur un site Seveso par une personne (un groupe) malveillante déterminée pour exécuter un acte terroriste est possible et n’a jamais été envisagé dans les mesures de protections de ces sites à risques ?
Ce n’est pas un grillage supporté par des poteaux « rouillés » ni un système de vidéo surveillance qui peut arrêter les intrusions, pour preuve :
Ø Des militants de Greenpeace se sont introduits dans la Centrale Nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) à 95 kilomètres au sud-est de Paris pour déposer une banderole : « Le nucléaire sûr n’existe pas ».
Ø L’attentat d’une usine à Saint-Quentin-Fallavier en Isère.
Ø Vol de 176 détonateurs lors d’une visite sur le site militaire de Miramas, deux grillages encadrant le site ont été retrouvés méthodiquement découpés.
Dans la nuit du 13 au 14 juillet, un incendie s’est produit dans deux cuves de la Raffinerie LyondellBasel de Berre l’Etang (Bouches du Rhône).
v L’opacité qui règne sur la défense d’intrusion des sites Seveso seuil haut inquiète les riverains ! les habitants de proximité ne connaissent pas les matériels utilisés pour assurer la dissuasion nécessaire aux interventions mal intentionnées potentielles.
Une protection accrue de ces sites devient impérieuse, face aux potentielles attaques terroristes.
L’état, les industriels, les collectivités et les riverains doivent trouver des solutions à ce problème qui peut créer de graves catastrophes humaines et économiques.
Lire article de Laurent Radisson.
Un commentaire sur « Incendie de Berre-l’Etang : les sites Seveso de nouveau sur la sellette »