LA PRÉFECTURE DE LOIRE ATLANTIQUE DÉCLARE D’UTILITÉ PUBLIQUE LE PROJET DE CONTOURNEMENT FERROVIAIRE DES SITES INDUSTRIELS DE DONGES.
L’arrêté en date du 17 novembre a été mis en ligne le 24 novembre dans le recueil des actes administratifs du département.
Vous trouverez ci dessous le texte du communiqué de l’Association Dongeoise des Zones à Risque et du PPRT.
LES ARGUMENTS DES RIVERAINS DONGEOIS: AUX OUBLIETTES !
La Préfète de Loire Atlantique a signé le 17 novembre l’arrêté déclarant d’utilité publique le projet de contournement ferroviaire des sites industriels de Donges.
Sa décision prend le contre-pied des propositions argumentées, des démonstrations faites par les nombreuses Dongeoises et nombreux Dongeois lors de l’enquête publique pour refuser un contournement ferroviaire imposé par l’État, l’industriel et SNCF Réseau.
Nul en effet ne conteste la dangerosité d’un tracé maintenu en zone dangereuse et qui se rapproche des zones habitées. Nombreuses sont les voix mettant en cause ce tracé imposé contrevenant à toute logique servant en priorité les intérêts particuliers de l’industriel.
Cette décision préfectorale n’est pas de nature à apaiser les tensions entre représentants de l’État, Élu(e)s et citoyens qui subissent cette violence institutionnelle avec le sentiment profond d’être ignorés. Elle ne peut qu’estomper voire s’éloigner une confiance réciproque pourtant nécessaire.
Les réalités et les inquiétudes exposées par les riverains dongeois impactés quotidiennement par les nuisances (bruits, odeurs, fumées), leurs exigences de ne pas en subir de nouvelles (bruits, vibrations), le constat d’une forte dépréciation de leurs biens fonciers, sont restées inaudibles auprès des décideurs.
La question posée par les citoyens est de savoir à qui profite le plus ce choix contre nature.
Rappelons pour mémoire que le Président du Conseil Départemental rappelait que l’industriel mettait comme condition à un investissement de 400 millions le contournement ferroviaire.
La parole des riverains a une nouvelle fois été ignorée. Ils ont à de multiples occasions exprimés leur refus du tracé imposé entraînant notamment la destruction d’une habitation occupée depuis plus de 60 ans par ses occupants. Ils ont proposé à la discussion un projet alternatif de dévoiement de la ligne ferroviaire. En vain.
L’ADZRP et les riverains déposeront, devant les instances compétentes, les recours visant à l’annulation de la décision de la Préfète.