Nombreuses sont les informations, les rapports, les études qui alertent sur les conséquences et les effets de la pollution atmosphérique sur la santé de l’Homme et l’environnement.
En juin 2016, l’étude menée par la Nouvelle Agence de Santé Publique précisait que la pollution atmosphérique due aux particules fines provoquait la mort de 48 000 personnes dans notre pays auxquelles s’ajoutaient les victimes de maladies cardiaques et pulmonaires. Elle soulignait également que ce n’était pas tant les pics de pollution qui étaient à redouter que le temps de l’exposition.
Le 12 juillet 2017, le Conseil d’État jugeait que le dépassement des valeurs limites en particules fines (PM10) et en oxydes d’azote contrevenait à la directive sur la qualité de l’air et enjoignait le Gouvernement d’adopter au plus vite des plans permettant d’y remédier.
En l’absence d’engagement fort de l’État, plusieurs dizaines de requérants parmi les quels figurent aussi Greenpeace, France Nature Environnement, Notre affaire à Tous ont décidé de déposer un nouveau recours devant le Conseil d’État afin de « contraindre le gouvernement à respecter la décision de la plus haute juridiction de l’État par une exécution forcée de la décision sous astreinte ».
Dans son rapport spécial 2018 intitulé: »pollution de l’air, notre santé n’est toujours pas suffisamment protégée », la Cour des Comptes Européenne dresse un bilan tout autant inquiétant. Dans l’Union Européenne, la pollution atmosphérique provoque, en moyenne, plus de 1000 décès prématurés par jour. Pour sa part, la Commission Européenne estime que le coût externe sanitaire se situe entre 330 et 940 milliards d’euros par an.
Dans un article paru dans le journal LE MONDE du 11 mars 2019, il est précisé: « les particules fines seraient à l’origine de 800 000 morts prématurés en Europe et de près de 9 millions à l’échelle de la planète« . La pollution de l’air tuerait donc deux fois plus que ce qui était estimé (Etude dirigée par une équipe de chercheurs allemands de l’Institut Max-Planck de chimie).
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Trois associations de défense des riverains (Vivre à Méan Penhoët – St Nazaire, Association des habitants de Gron – Montoir de Bretagne, Association Dongeoise des Zones à Risques et du PPRT – Donges) ont décidé ensemble de sensibiliser les citoyens. Elles soumettent un texte pétition (copie jointe) demandant la mise en place urgente d’une étude épidémiologique. Elles s’adressent aux représentants de l’Etat, aux responsables de la communauté d’agglomération nazairienne, à l’Agence Régionale de Santé.
Jean Claude CHEINET, adjoint au maire de Martigues /environnement et risques 1989/2008 actuellement responsable associatif apporte son témoignage.