SANS TRANSPARENCE, PAS DE CONFIANCE !

2,5 millions de personnes vivent à côté des 1362 sites Seveso.

Un collectif de chercheurs dunkerquois a fait le constat dans le cadre de leurs études auprès de la population du défaut de confiance accordée aux industriels pour prévenir le risque (68% des habitants interrogés déclarent  ne pas leur faire confiance).

Pour la population , transparence, responsabilité, démocratie sont des axes indispensables.

Nous livrons ici l’article de Jean Claude CHEINET* intitulé: INDUSTRIE: LES CONDITIONS DE LA CONFIANCE

*Jean Claude CHEINET est ancien maire adjoint de Martigues, ancien président du CYPRES1 et aussi responsable de la rubrique « Environnement et Société » de la revue Progressistes.

1 – Centre d’Information pour la Prévention des risques Majeurs


https://www.cairn.info/revue-apres-demain.htm

Un commentaire sur « SANS TRANSPARENCE, PAS DE CONFIANCE ! »

  1. Le 31 mars, Pascal DESJOURS (PJC NINA) a écrit:

    Salut,
    Quant à la « tendance syndicaliste » du texte, Alain a raison (il parle de tendance CGTiste), le dernier paragraphe en est la démonstration, réclamant « l’élection des représentants des riverains sur des listes présentées par les associations » : ces représentant•es constitueraient donc le « CSE » de la population proche, élu sur programme et communication « en toute transparence », quitte à abandonner les plus virulentes des candidatures. On connait cette nouvelle tendance, même au sein des assos et collectifs, qui tend à enjoindre à un délégué de ne représenter que lui-même puisque ce sont des personnes qui sont élues, pas des mouvements.

    Belle journée,
    Pascal

    Le 30/03/2020 à 21:13, Michel Le Cler a écrit :
    >
    > Bonsoir,
    >
    > En produisant ce texte sur le site, j’avais bien conscience que son contenu déjà évoqué, abordé et rappelé à de nombreuses reprises par nombre d’associations, de militants n’était pas une première; Il avait d’ailleurs été traité par le même auteur fin octobre 2019 dans « l’humanité » repris par « actualités environnement et société ».
    >
    > Il est bon quand même de rappeler qu’aujourd’hui la confiance entre industriels, l’Etat et les citoyens n’existe pas mais ce constat n’est pas suffisant.
    >
    > Vous avez raison de rappeler que nos politiques sont amnésiques. Je veux rappeler les différentes interventions de la coordination suite à l’accident de Lubrizol et aux déclarations de parlementaires dès le 27 septembre 2019. Quelles expressions continues ont-ils eues ?
    >
    > Aujourd’hui, il est plus « convenable » de multiplier les mesures de com : exemple les masques en provenance de Chine… alors que des entreprises françaises qui en produisaient ont été fermées.
    >
    > INDECENT ! Il faut vraisemblablement rappeler ces réalités à l’ensemble des citoyens que nous pouvons informer charge à chacun de multiplier les envois.
    >
    > La coordination n’a pas été mise place pour accepter les mensonges, les gesticulations des industriels et des politiques. Rappelons les propos du responsable d’AMARIS; maire de Feyzin puis député..
    >
    > Combien de déclarations ont été les nôtres (peut-être pas suffisantes en nombre ?) pour exiger une représentation citoyenne digne de ce nom.
    >
    > En relation avec la pandémie que nous subissons aujourd’hui:
    >
    > – claquer des mains pour remercier le personnel soignant, c’est peut-être porteur. Il faut espérer et tout faire pour montrer les responsabilités de l’Etat dans le délabrement des centres hospitaliers même si le personnel soignant est sur le pont,
    >
    > – on assiste à des démarches citoyennes pour assurer l’approvisionnement, que ces attitudes perdurent et s’amplifient,
    >
    > – exiger une information objective, plurielle est une condition pour éviter le repli sur soi et le désintérêt de la vie publique,
    >
    > – agir pour que les grandes déclarations annoncées suite à des événements dramatiques soient suivies d’effets ( exemples recommandations CGEDD après l’accident Lubrizol).
    >
    > Nos convictions ne pourront se répandre dans l’opinion qu’à une condition, qu’elles soient exprimées publiquement par l’ensemble des associations de la coordination.
    >
    > ML
    >

    > Le 30/03/2020 à 19:18, Denis Molin a écrit :
    >>
    >> Bonsoir,
    >>
    >> Le confinement a du bon, il énerve !
    >>
    >> Le texte rappelle ou recycle d’autres textes plus anciens qui avaient la même tonalité, nous avions fait alors les mêmes analyses, les mêmes remarques et il y a quelques mois nous avons redit dans nos communiqués la même chose pour Lubrizol…
    >>
    >> Bizarrement, la pandémie actuelle, son traitement, tous les discours de nos politiques, de nos experts me rappellent AZF ou Lubrizol, nous pourrions recycler certains de nos communiqués de presse de l’époque. Les même causes et au bout du compte les même catastrophes.
    >>
    >> Mais dans les médias rien sur cet aspect politique économique et écologique de cette pandémie, juste des discussions avec les auditeurs sur la manière dont ils vivent leur confinement ou sur les moyens de se protéger, surtout ne pas les faire réfléchir, le pic va être atteint alors comment relancer la même machine économique infernale voilà le seul horizon!
    >>
    >> Comment en sortir???
    >>
    >> Bises à toutes et tous
    >>
    >> Denis

    >> Le 30/03/2020 à 18:45, Marcel Leroux a écrit :
    >>> Bonjour tout le monde,
    >>> je ne sais pas dans quel contexte ce texte a été écrit, mais il me paraît très candide.
    >>> Sur les conditions de travail, je vous conseille de lire « Putain d’usine » de Jean Pierre Levaray chez Agone, c’est un témoignage de l’intérieur. voire également comment les diminutions d’effectifs et le recours massif à la sous-traitance fragilisent la sécurité. Entre sécurité et rentabilité il faut choisir ! Quelle association de riverains va convaincre Total ? Ce ne sont pas les écolos qui provoquent les délocalisations, c’est la recherche du profit immédiat. Ils servent tout au plus d’argument, de prétexte.
    >>> Le rôle de l’état : la conséquence législative d’AZF est la loi Bachelot qui au lieu d’imposer la prise en compte de l’accident majorant impose l’approche probabiliste : et qui décide de la probabilité de l’accident ??? A partir de là l’industriel a les mains libres pour dégrader tous les facteurs de réduction des risques en fonction des normes de rentabilité qu’il impose au site. Voire le dossier qu’on avait fait pour les avocates à l’époque.
    >>> Et quid de la finalité de la production ?
    >>> Bon, le confinement ça énerve !
    >>> Bises à toutes et tous
    >>> Marcel
    >>>

    >>> Le lun. 30 mars 2020 à 16:33, Alain Marcom a écrit :
    >>>
    >>> Bonjour Michel,
    >>>
    >>> Ce texte contient quelques phrases intéressantes mais reste quand même assez proche du « récit » que présentent les organisations stratégiques des entreprises pour faire passer un « bon » message.
    >>>
    >>> 1) Sur l’histoire, je renvoie au Thomas Le Roux-François Jarrige, la contamination du monde. Imbattable de références et d’arguments sur l’histoire de l’industrialisation en France. Il est clair que M. Chaptal, celui du sucre dans le pinard, au début du 19 ème, a largement fait basculer les choses du côté de l’initiative et des industriels du risque et pas du tout,comme essaie de faire croire cet article, dans « l’équilibre ». Si Napoléon avait été pour l’équilibre, quelqu’un l’aurait remarqué.
    >>>
    >>> 2) Sur les revendications relatives à l’écologie, elles sont clairement énoncées comme un instrument de (et plus probablement un prétexte pour) la désindustrialisation. Un point de vue qui n’est certainement pas le mien.
    >>>
    >>> 3) Quant aux SPPPI, CLIC, CLIS, CSS, etc., elles aussi, personne ne peut imaginer pouvoir dire qu’elles aient pu à un instant être « équilibrées ». La fable de la création à l’initiative des industriels de cette forme de « concertation », ne tient que pour les enfants des écoles maternelles, à condition qu’ils n’aient pas été toulousains en 2001. Tous ceux qui sont allés là dedans en disent pis que pendre.
    >>>
    >>> Ce texte d’inspiration CGT tendance très productiviste, est certes une borne de plus, mais reste très en deça de ce qu’il faudrait : créer de la confiance (sorte de paix sociale) ne se fait pas à partir de la réflexion d’une seule face du problème.
    >>>
    >>> A bientôt,
    >>>
    >>> Alain
    >>>
    >>> PS pour les PJC, la référence du texte est en dessous de ce message.
    >>>
    >>> En attendant, restez à l’abri.
    >>>
    >>>
    >>> Le 30/03/2020 à 15:37, Michel Le Cler a écrit :
    >>>>
    >>>> bonjour
    >>>>
    >>>> Nouvelle INFO sur le site de la coordination nationale:
    >>>> https://coordinationseveso.wordpress.com
    >>>>
    >>>>
    >>>> Cordialement;
    >>>>
    >>>> ml

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