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PRÈS DE MARSEILLE,UNE MONTAGNE DE DÉCHETS BRÛLE DEPUIS NOËL.

Près de deux semaines après le début de l’incendie, qui s’est produit le 26 décembre dernier, les flammes ravagent encore la montagne de déchets dans une odeur saturée de caoutchouc et de plastiques brûlés.

30000 m3 de déchets au lieu des 1000 m3 autorisés s’entassaient sur 10 m de haut, sous un hangar fermé.

Nouvel exemple d’un comportement sans scrupule d’industriels qui font fi des recommandations environnementales, de la santé des riverains, qui ridiculisent les services de l’Etat en ne respectant pas les arrêtés préfectoraux de mise en demeure.

Simple demande d’autorisation, non respect de la réglementation, irrégularités manifestes au code de l’environnement, pollution des eaux, de l’air (dans la nuit du 30 au 31 décembre, ATMOSUD, organisme qui contrôle la qualité de l’air a enregistré des taux de particules fines PM10 de près de 1000 µg/m3 alors que la limite maximum fixée par l’Organisation Mondiale de la Santé sur 24 h est de 80 µg/m3), la coordination nationale des associations riveraines des sites Seveso entend collecter à partir des informations fournies pas les associations les exploitations en non-conformité.

L’Etat ne doit pas se contenter de mots mais d’actes forts contraignants pour les industriels A lire:

Le Figaro

Reporterre.net

TEMOIGNAGE:

Dans l’article en date du 12 janvier intitulé « près de Marseille, une montagne de déchets brûle depuis Noël », la coordination souhaitait recueillir des témoignages d’associations confrontées à des exploitations ne respectant pas la réglementation environnementale.

3 associations viennent d’adresser un nouveau courrier au Préfet de Loire Atlantique relatif au comportement de l’entreprise YARA à Montoir-de-Bretagne.