Archives pour la catégorie Azf

……Sites SEVESO !!!

LA COORDINATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS RIVERAINES DES SITES SEVESO

MARQUE LES COMMÉMORATIONS DES ACCIDENTS MAJEURS

21 SEPTEMBRE 2001 – AZF

26 SEPTEMBRE 2019 – LUBRIZOL

voir la VIDEO –

Si vous souhaitez réagir à cette vidéo, adressez votre message à: coordination.nat.seveso@gmail.com

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21 SEPTEMBRE 2001 – 10 h 17

21 SEPTEMBRE 2001 – 10 h 17

UNE ÉNORME EXPLOSION SECOUE LA VILLE DE TOULOUSE,  provoquant la mort de 31 personnes, des blessures à des milliers d’habitants, de multiples traumatismes psychologiques.

Association Plus Jamais ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre Toulouse 21 septembre 2021 20ème anniversaire de la catastrophe de l’usine AZF

 L’association PJC Nina, constituée au lendemain de l’explosion du 21 septembre 2001, a lutté et lutte depuis 2012 avec la coordination des associations riveraines des sites SEVESO, pour que les risques industriels soient réellement pris en compte dans les usines qui mettent en œuvre des process dangereux.

 Au delà de l’indispensable hommage à la mémoire des victimes de cette catastrophe, cette commémoration doit aussi nous rappeler tout ce que nous avons appris durant 20 années de luttes sur la gestion du risque industriel.


Nitrate d’ammonium : en France, un risque explosif

par Benoît Collombat, Cellule investigation de Radio France publié le 29 janvier 2021 à 6h03

Six mois après l’explosion de Beyrouth, notre enquête montre que la France n’est toujours pas à l’abri. La règlementation n’impose pas de déclaration aux sites qui stockent moins de 250 tonnes d’engrais au nitrate d’ammonium, et les contrôles sont encore insuffisants.

Lire les données de l’enquête:

loi n°2003-699 du 30 juillet 2003

Dans la loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 dite loi « BACHELOT »,

le principe « de travaux économiquement acceptables » pour l’industriel

a toujours été refusé par les riverains des sites Seveso et leurs Associations.

L’Association des Riverains de la Plateforme industrielle de LAVERA le rappelle au Président de la République dans un courrier en date du 11 août 2020 et en démontre les dangers et les incohérences.

Lire le courrier.

LA COUR DE CASSATION CONFIRME L’ACCIDENT CHIMIQUE CHEZ AZF.

LA COUR DE CASSATION CONFIRME L’ACCIDENT CHIMIQUE CHEZ AZF.

Le premier procès AZF avait eu lieu de mars à juin 2009, devant le tribunal correctionnel de Toulouse. … Un appel du parquet avait suscité un deuxième procès devant la Cour d’appel de Toulouse. Les magistrats avaient alors condamné, en septembre 2012, Serge Biechlin à trois ans de prison, dont un ferme.

Lire le communiqué de la Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Seveso.

Accidents industriels : comment sont protégés les habitants qui vivent près des sites Seveso ?

L’incendie de l’usine chimique Lubrizol de Rouen pose, à nouveau, la question de la sécurité des riverains des sites Seveso. Des dispositifs existent pour garantir la protection des populations. Quels sont-ils  ? Sont-ils efficaces ?  Voici quelques exemples en Loire-Atlantique et en Côte-d’Or.   

L a France compte, à ce jour, 1312 sites Seveso. Ces sites industriels qui présentent des risques d’accidents majeurs sont classés selon deux niveaux : seuil haut ou seuil bas en fonction de leur dangerosité . 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/accidents-industriels-comment-sont-proteges-habitants-qui-vivent-pres-sites-seveso-1729701.html

ROUEN LUBRIZOL

RISQUE TECHNOLOGIQUE MAJEUR: Les riverain(e)s subissent.

L’ETAT doit garantir leur sécurité sans complaisance pour l’industriel.

Communiqué de la coordination Nationale 27092019

Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Seveso

Objet : ACCIDENT LUBRIZOL ROUEN

à Monsieur le Rédacteur en chef

C’est un accident technologique majeur qui a touché la ville de ROUEN dans la nuit du 26 septembre suite à plusieurs explosions entraînant un violent incendie au sein de l’usine Lubrizol à ROUEN, site classé Seveso seuil haut. Ce feu a été maîtrise en fin de journée, le jeudi 27 septembre. Il vient rappeler l’accident industriel de l’usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001.

Des nuages de fumées noires hautement toxiques étalées sur plusieurs dizaines de kilomètres se sont répandus dans l’atmosphère avant de retomber en suies toxiques sur la ville et les communes environnantes avec comme conséquences une odeur entêtante entraînant parfois des vomissements, des galettes d’hydrocarbures sur la seine, une grande inquiétudes des agriculteurs et des risques de pollution des nappes phréatiques.

Le 20 janvier 2013, la même usine Lubrizol avait laissé échapper du mercaptan, produit très malodorant ressenti jusqu’en Angleterre.

Dans la fiche d’information Seveso de l’usine Lubrizol à Rouen, datée du 5 juillet 2017, le principal risque détecté sur le site était l’incendie. « Le risque d’accident pouvant entraîner un incendie sur les installations est relativement faible (fréquence évaluée au maximum à une fois tous les 10.000 ans). » peut-on lire sur le document.

Probabilité n’est pas synonyme d’impossibilité. Une nouvelle fois la preuve en est donnée. La méthode probabiliste de la loi Bachelot ne permet pas de retenir l’accident majorant pour la définition des périmètres de danger.

Cette situation appelle plusieurs remarques des associations composantes de la coordination nationale.

– Une usine à risque installée en plein cœur de ville est source de nuisances et de dangers pour la population.

– Un arrêté préfectoral en 2017 de mise en demeure pour « insuffisance du dispositif anti-incendie » avait été pris concernant l’usine Lubrizol, relève le quotidien Paris Normandie. Quels moyens ont été déployés pour assurer la sécurité au sein d’un site dangereux. Quels contrôles ont été opérés pour vérifier l’application des directives préfectorales?

– Les agents de l’État opérant au sein de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) sont-ils en nombre suffisant pour visiter et contrôler l’ensemble des sites Seveso installés sur le territoire.

Par ailleurs, il est indispensable de maintenir au sein des entreprises le pouvoir des salariés au sein des CHSCT (comité hygiène et sécurité et conditions de travail)

– Ce nouvel accident atteste de l’inefficacité de la loi Bachelot du 30 juillet 2003, insuffisamment contraignante pour les industriels (C’est l’industriel responsable qui doit réduire les risques à la source) et l’inefficacité des Plans de Prévention des Risques technologiques et leur inadaptation face à un accident technologique majeur de cette ampleur Le PPRT de Lubrizol avait été approuvé en 2014. Nous rappelons que les études de danger pour les PPRT sont réalisées par les industriels, sans réelle possibilité pour les riverains de faire faire des contre-expertises.

Il est indispensable que les riverains soient considérés comme des individus majeurs et responsables, qu’ils aient le droit à une information complète, limpide, notamment sur les causes et conséquences des accidents.

A ce jour, les risques de pollution sont réels et sérieux. Les fumées qui se sont dégagées doivent être finement analysées, les conséquences de l’incendie (bâtiments en feu, toitures) doivent être répertoriées et traitées comme il se doit.

Les riverains ont le droit de savoir.

Pour la Coordination :

Michel LE CLER – Donges Sylvestre PUECH – Martigue

Denis MOLIN – Toulouse

NB : courrier à adresser à: Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Séveso

chez Michel LE CLER – 1 LE LARRON – 44 480 – DONGES