Archives pour la catégorie News des Associations

EXPLOITATION ET DEVELOPPEMENT DES CENTRALES BIOMASSES …

EXPLOITATION ET DEVELOPPEMENT DES CENTRALES BIOMASSES …

Qu’en pense l’ASSOCIATION DE DEFENSE DES INTERÊTS DE LA ROBERTSAU à STRASBOURG

LES RÉVOLTÉS DE LA POLLUTION SONT PLUS QUE JAMAIS DANS LA BATAILLE.

Des initiatives à répétition…

De nombreux habitants de Fos et du pourtour de l’étang, inquiets des dangers de la pollution industrielle pour leur santé,

ont porté plainte contre X pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

lire l’article du journal LA PROVENCE;

ENQUÊTE PUBLIQUE: DÉMOCRATIE EN TROMPE L’ŒIL….

Nombreuses sont les associations qui s’investissent dans les enquêtes publiques et invitent les populations à y participer.

Les conclusions des commissaires enquêteurs sont souvent décevantes, contraires aux intérêts des riverains mais servant ceux des industriels.

Le témoignage ci-dessous en est un nouvel exemple.

L’association Vivre à Mean Penhoët est née il y a 5 ans pour lutter contre l’installation au cœur de ce quartier de St Nazaire d’une usine de traitement de surface, la société Rabas Protec utilisant et rejetant dans l’atmosphère un certain nombre de substances polluantes parmi lesquelles un composé du chrome VI, le chromate de strontium, reconnu cancérigène certain par le Centre International de recherche sur le cancer (CIRC) et inscrit sur la liste des substances extrêmement préoccupantes soumises à autorisation par l’Union Européenne.

Cette usine se situe à moins de 20 m des premières habitations, à 80 m de l’internat de l’Institut Médico Éducatif Clémence Royer, et à quelques centaines de mètres d’établissements scolaires.

L’association s’est opposée à cette installation, tant sur le fond –mise en danger de la santé de la population riveraine et plus particulièrement des enfants fréquentant les écoles avoisinantes- que sur la forme – une enquête publique incomplète et réalisée en catimini durant l’été 2015.

Le Tribunal administratif saisi d’un recours contentieux par l’association lui a donné raison en annulant l’autorisation d’exploiter de la société Rabas Protec le 28 novembre 2018.

L’État a alors fait appel et simultanément la Préfecture a publié une autorisation dérogatoire permettant à Rabas Protec de poursuivre ses activités, contournant en cela la décision de justice favorable aux riverains.

L’entreprise a eu alors 6 mois pour présenter un nouveau dossier de demande d’autorisation d’exploiter, ce qu’elle a fait, ce nouveau dossier entraînant de fait une nouvelle enquête publique.
Cette enquête s’est tenue du 2 septembre au 3 octobre 2020.

Tous les documents relatifs à cette enquête sont disponibles sur le site de la préfecture avec le lien

Depuis la première enquête publique Rabas Protec en passant pat l’enquête publique Stelia Aérospace, les responsables de l’association ne se faisaient guère d’illusions sur les avis favorables rendus systématiquement par les commissaires enquêteurs.

AUDITION DE LA COORDINATION NATIONALE devant la MISSION D'INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

AUDITION DE LA COORDINATION NATIONALE devant la MISSION D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE sur l’incendie d’un site industriel à Rouen.

Dès le 27 septembre, quelques heures après l’incendie qui allait dévaster l’usine Lubrizol à Rouen, la Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Séveso s’était adressée au Président du Sénat, aux trois Ministres (Santé, Intérieur, Ecologie). Elle demandait à être entendue.

La mission d’information mise en place par l’Assemblée Nationale convoquait deux de ses représentants pour une audition le Jeudi 12 décembre 2019.

Jean François DUPONT sera entendu, Michel LE CLER n’ayant pas pu se rendre à Paris, faute de train.

La Raffinerie de Donges

Dimanche 21/07/2019, la raffinerie de Donges a une fois de plus obscurcit le ciel de ses fumées noires.

Dimanche soir et durant toute la journée de lundi 22, rebelote… Les chiffres donnés en fin de vidéo sont vérifiables dans le document ci-après, disponible sur le site de la préfecture de Loire-Atlantique : http://www.loire-atlantique.gouv.fr/c…

LA POLLUTION. LE MAL DU SIÈCLE !

Nombreuses sont les informations, les rapports, les études qui alertent sur les conséquences et les effets de la pollution atmosphérique sur la santé de l’Homme et l’environnement.

En juin 2016, l’étude menée par la Nouvelle Agence de Santé Publique précisait que la pollution atmosphérique due aux particules fines provoquait la mort de 48 000 personnes dans notre pays auxquelles s’ajoutaient les victimes de maladies cardiaques et pulmonaires. Elle soulignait également que ce n’était pas tant les pics de pollution qui étaient à redouter que le temps de l’exposition.

Le 12 juillet 2017, le Conseil d’État jugeait que le dépassement des valeurs limites en particules fines (PM10) et en oxydes d’azote contrevenait à la directive sur la qualité de l’air et enjoignait le Gouvernement d’adopter au plus vite des plans permettant d’y remédier.

En l’absence d’engagement fort de l’État, plusieurs dizaines de requérants parmi les quels figurent aussi Greenpeace, France Nature Environnement, Notre affaire à Tous ont décidé de déposer un nouveau recours devant le Conseil d’État afin de « contraindre le gouvernement à respecter la décision de la plus haute juridiction de l’État par une exécution forcée de la décision sous astreinte ».

Dans son rapport spécial 2018 intitulé: »pollution de l’air, notre santé n’est toujours pas suffisamment protégée », la Cour des Comptes Européenne dresse un bilan tout autant inquiétant. Dans l’Union Européenne, la pollution atmosphérique provoque, en moyenne, plus de 1000 décès prématurés par jour. Pour sa part, la Commission Européenne estime que le coût externe sanitaire se situe entre 330 et 940 milliards d’euros par an.

Dans un article paru dans le journal LE MONDE du 11 mars 2019, il est précisé: « les particules fines seraient à l’origine de 800 000 morts prématurés en Europe et de près de 9 millions à l’échelle de la planète« . La pollution de l’air tuerait donc deux fois plus que ce qui était estimé (Etude dirigée par une équipe de chercheurs allemands de l’Institut Max-Planck de chimie).

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Trois associations de défense des riverains (Vivre à Méan Penhoët – St Nazaire, Association des habitants de Gron – Montoir de Bretagne, Association Dongeoise des Zones à Risques et du PPRT – Donges) ont décidé ensemble de sensibiliser les citoyens. Elles soumettent un texte pétition (copie jointe) demandant la mise en place urgente d’une étude épidémiologique. Elles s’adressent aux représentants de l’Etat, aux responsables de la communauté d’agglomération nazairienne, à l’Agence Régionale de Santé.

Jean Claude CHEINET, adjoint au maire de Martigues /environnement et risques 1989/2008 actuellement responsable associatif apporte son témoignage.

LES ARGUMENTS DES RIVERAINS DONGEOIS: AUX OUBLIETTES !

LA PRÉFECTURE DE LOIRE ATLANTIQUE DÉCLARE D’UTILITÉ PUBLIQUE LE PROJET DE CONTOURNEMENT FERROVIAIRE DES SITES INDUSTRIELS DE DONGES.

L’arrêté en date du 17 novembre a été mis en ligne le 24 novembre dans le recueil des actes administratifs du département.

Vous trouverez ci dessous le texte du communiqué de l’Association Dongeoise des Zones à Risque et du PPRT.

LES ARGUMENTS DES RIVERAINS DONGEOIS: AUX OUBLIETTES !

La Préfète de Loire Atlantique a signé le 17 novembre l’arrêté déclarant d’utilité publique le projet de contournement ferroviaire des sites industriels de Donges.

Sa décision prend le contre-pied des propositions argumentées, des démonstrations faites par les nombreuses Dongeoises et nombreux Dongeois lors de l’enquête publique pour refuser un contournement ferroviaire imposé par l’État, l’industriel et SNCF Réseau.

Nul en effet ne conteste la dangerosité d’un tracé maintenu en zone dangereuse et qui se rapproche des zones habitées. Nombreuses sont les voix mettant en cause ce tracé imposé contrevenant à toute logique servant en priorité les intérêts particuliers de l’industriel.

Cette décision préfectorale n’est pas de nature à apaiser les tensions entre représentants de l’État, Élu(e)s et citoyens qui subissent cette violence institutionnelle avec le sentiment profond d’être ignorés. Elle ne peut qu’estomper voire s’éloigner une confiance réciproque pourtant nécessaire.

Les réalités et les inquiétudes exposées par les riverains dongeois impactés quotidiennement par les nuisances (bruits, odeurs, fumées), leurs exigences de ne pas en subir de nouvelles (bruits, vibrations), le constat d’une forte dépréciation de leurs biens fonciers, sont restées inaudibles auprès des décideurs.

La question posée par les citoyens est de savoir à qui profite le plus ce choix contre nature.

Rappelons pour mémoire que le Président du Conseil Départemental rappelait que l’industriel mettait comme condition à un investissement de 400 millions le contournement ferroviaire.

La parole des riverains a une nouvelle fois été ignorée. Ils ont à de multiples occasions exprimés leur refus du tracé imposé entraînant notamment la destruction d’une habitation occupée depuis plus de 60 ans par ses occupants. Ils ont proposé à la discussion un projet alternatif de dévoiement de la ligne ferroviaire. En vain.

L’ADZRP et les riverains déposeront, devant les instances compétentes, les recours  visant à l’annulation de la décision de la Préfète.