Archives pour la catégorie P.p.r.t

Une ENQUÊTE qui s’adresse aux collectivités territoriales

Une ENQUÊTE qui s’adresse aux collectivités territoriales mais qui ignore les associations environnementales de riverain(e)s.

Un oubli fâcheux ….

L’Association nationale des collectivité pour la maîtrise des risques technologiques majeurs en partenariat avec l’École Nationale des travaux publics de l’État proposent une enquête afin « de mieux cerner les évolutions apportées par ces outils réglementaires dans l’aménagement des territoires, d’identifier les difficultés qu’ils posent aux communes et intercommunalités chargées de les mettre en œuvre. »

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UNE SECURITE INDUSTRIELLE DEFAILLANTE …

UNE SECURITE INDUSTRIELLE DEFAILLANTE …

CE N’EST PAS LA FATALITE !

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ROUEN LUBRIZOL

RISQUE TECHNOLOGIQUE MAJEUR: Les riverain(e)s subissent.

L’ETAT doit garantir leur sécurité sans complaisance pour l’industriel.

Communiqué de la coordination Nationale 27092019

Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Seveso

Objet : ACCIDENT LUBRIZOL ROUEN

à Monsieur le Rédacteur en chef

C’est un accident technologique majeur qui a touché la ville de ROUEN dans la nuit du 26 septembre suite à plusieurs explosions entraînant un violent incendie au sein de l’usine Lubrizol à ROUEN, site classé Seveso seuil haut. Ce feu a été maîtrise en fin de journée, le jeudi 27 septembre. Il vient rappeler l’accident industriel de l’usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001.

Des nuages de fumées noires hautement toxiques étalées sur plusieurs dizaines de kilomètres se sont répandus dans l’atmosphère avant de retomber en suies toxiques sur la ville et les communes environnantes avec comme conséquences une odeur entêtante entraînant parfois des vomissements, des galettes d’hydrocarbures sur la seine, une grande inquiétudes des agriculteurs et des risques de pollution des nappes phréatiques.

Le 20 janvier 2013, la même usine Lubrizol avait laissé échapper du mercaptan, produit très malodorant ressenti jusqu’en Angleterre.

Dans la fiche d’information Seveso de l’usine Lubrizol à Rouen, datée du 5 juillet 2017, le principal risque détecté sur le site était l’incendie. « Le risque d’accident pouvant entraîner un incendie sur les installations est relativement faible (fréquence évaluée au maximum à une fois tous les 10.000 ans). » peut-on lire sur le document.

Probabilité n’est pas synonyme d’impossibilité. Une nouvelle fois la preuve en est donnée. La méthode probabiliste de la loi Bachelot ne permet pas de retenir l’accident majorant pour la définition des périmètres de danger.

Cette situation appelle plusieurs remarques des associations composantes de la coordination nationale.

– Une usine à risque installée en plein cœur de ville est source de nuisances et de dangers pour la population.

– Un arrêté préfectoral en 2017 de mise en demeure pour « insuffisance du dispositif anti-incendie » avait été pris concernant l’usine Lubrizol, relève le quotidien Paris Normandie. Quels moyens ont été déployés pour assurer la sécurité au sein d’un site dangereux. Quels contrôles ont été opérés pour vérifier l’application des directives préfectorales?

– Les agents de l’État opérant au sein de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) sont-ils en nombre suffisant pour visiter et contrôler l’ensemble des sites Seveso installés sur le territoire.

Par ailleurs, il est indispensable de maintenir au sein des entreprises le pouvoir des salariés au sein des CHSCT (comité hygiène et sécurité et conditions de travail)

– Ce nouvel accident atteste de l’inefficacité de la loi Bachelot du 30 juillet 2003, insuffisamment contraignante pour les industriels (C’est l’industriel responsable qui doit réduire les risques à la source) et l’inefficacité des Plans de Prévention des Risques technologiques et leur inadaptation face à un accident technologique majeur de cette ampleur Le PPRT de Lubrizol avait été approuvé en 2014. Nous rappelons que les études de danger pour les PPRT sont réalisées par les industriels, sans réelle possibilité pour les riverains de faire faire des contre-expertises.

Il est indispensable que les riverains soient considérés comme des individus majeurs et responsables, qu’ils aient le droit à une information complète, limpide, notamment sur les causes et conséquences des accidents.

A ce jour, les risques de pollution sont réels et sérieux. Les fumées qui se sont dégagées doivent être finement analysées, les conséquences de l’incendie (bâtiments en feu, toitures) doivent être répertoriées et traitées comme il se doit.

Les riverains ont le droit de savoir.

Pour la Coordination :

Michel LE CLER – Donges Sylvestre PUECH – Martigue

Denis MOLIN – Toulouse

NB : courrier à adresser à: Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Séveso

chez Michel LE CLER – 1 LE LARRON – 44 480 – DONGES

L’ABSENCE D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE PEUT CONDUIRE A L’ANNULATION D’UN PPRT.

L’ABSENCE D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE PEUT CONDUIRE A L’ANNULATION D’UN PPRT.

La Coordination s’adresse au Président de la Direction Générale de la Prévention des Risques.

Lire: courrier du 19 février 2019

Monsieur le Président,

Suite au recours de la société « Plymouth française » et de la commune de Solaize. le Tribunal administratif de Lyon annulait le 10 janvier dernier, le Plan de Prévention des Risques Industriels de la « Vallée de la Chimie » approuvé par le Préfet du Rhône par un arrêté du 19 octobre 2016

Dispensé dévaluation environnementale par une décision de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement du Rhône , la société Plymouth française a soutenu que « l’autorité administrative qui a pris la décision de ne pas soumettre le projet de plan de plan de prévention des risques industriels en litige a une évaluation environnementale…

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UNE DÉTERMINATION sans faille:

UNE DÉTERMINATION sans faille:

PPRT LAVERA: sécurisation à la source, toujours la bataille.

Le plan de prévention des risques technologiques, obligation depuis AZF, est encore en suspend. Etat des lieux

Lavéra, son village, son école, ses usines en toile de fond, son PPRT et une association de riverains, derrière Christian Legrand, qui veille au grain. Une circulaire de la ministre de l’Écologie à l’époque, Delphine Batho, sur la mise en oeuvre des plans de prévention des risques destinée aux préfets, réclamait « la fermeté » et « l’action » pour accélérer le planning d’approbation. C’était en avril 2013…

Il était dit que la mécanique devait être enclenchée le 31 décembre 2018. Et, à Lavéra, enlisé sur sa problématique des risques industriels, on rit jaune d’une affaire toujours sur le carreau. Le délai de prescription du plan de prévention des risques technologiques (PPRT), piloté par le Préfet, la Direction régionale de l’environnement et du logement

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https://www.laprovence.com/article/societe/5353160/martigues-toujours-la-bataille-pour-la-mise-en-place-du-pprt-de-lavera.html

LE PPRT DE LA VALLÉE DE LA CHIMIE ANNULÉ AVEC EFFET DIFFÉRÉ PAR LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF

LE PPRT DE LA VALLÉE DE LA CHIMIE ANNULÉ AVEC EFFET DIFFÉRÉ PAR LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF

Le Plan de Prévention des Risques Technologiques de la vallée de la chimie, approuvé le 19 octobre 2016 par le préfet du Rhône, a été annulé par une décision du tribunal administratif de Lyon en date du 10 janvier 2019, avec un effet différé de 2 ans…

Mais le ministre de la Transition Écologique et Solidaire fera appel de ce jugement.

Lire:     Jugement rendu par le Tribunal Administratif de Lyon en date du 10 janvier 2019

Communiqué de Presse de la Préfecture du Rhône

QUEL BILAN des PROGRAMMES D’ACCOMPAGNEMENT DES RISQUES INDUSTRIELS (PARI)

QUEL BILAN des PROGRAMMES D’ACCOMPAGNEMENT DES RISQUES INDUSTRIELS (PARI)

QUELLES SOLUTIONS AUX DIFFICULTÉS CONSTATÉES DANS LA MISE EN PLACE DES PPRT ?

LA COORDINATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS RIVERAINES DES SITES SEVESO s’est adressée au Ministre de la transition écologique et solidaire le 17 février afin d’obtenir un bilan des PARI et connaître les mesures proposées par « l’instance nationale de suivi » des PPRT pour résoudre les problèmes soulevés.

Le 28 février, la cheffe de cabinet du Ministre d’État répondait et indiquait qu’elle transmettait notre courrier au directeur général de la prévention des risques afin qu’une « réponse nous soit apportée dans les meilleurs délais ».

Sans nouvelle, nous avons rappelé notre demande au responsable de la prévention des risques le 19 mars.

Les riverains ont le droit de connaître ces informations.

Affaire à suivre.