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« le vacarme continuel »

Des ELU(E)S MONTENT AU CRENEAU.

Des exemples à suivre.

Les Associations de défense des riverains regroupées au sein de la Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Seveso ont toujours prétendu que les élu(e)s (Maires des communes, député(e)s soucieux de la sécurité des citoyens et de leur qualité de vie devaient pouvoir intervenir et demander des comptes aux pollueurs.

°Le maire de Port de Bouc dénonce « le vacarme continuel » des torches de Lavera

° Incident de LyondellBasell: des maires montent au créneau

° Torchage LyondellBasell : Jean-Marc Zulesi se mobilise

11/08/2020 à 11h49

Les torches de la plateforme pétrochimique de Lavéra sont toujours très actives

C. Lombard

Trop c’est trop pour le maire de Port de Bouc qui dénonce la multiplication des épisodes de « détorchages » sur la plateforme pétrochimique de Lavéra. Dans une lettre datée du 10 août et adressée aux directeurs des usines Naphtachimie et Pétroinéos, Laurent Belsola s’étonne que « l’activité des torches n’ait pas encore cessé » et engendre « vacarme continuel et émissions de fumées noires d’hydrocarbures ».

LES ARGUMENTS DES RIVERAINS DONGEOIS: AUX OUBLIETTES !

LA PRÉFECTURE DE LOIRE ATLANTIQUE DÉCLARE D’UTILITÉ PUBLIQUE LE PROJET DE CONTOURNEMENT FERROVIAIRE DES SITES INDUSTRIELS DE DONGES.

L’arrêté en date du 17 novembre a été mis en ligne le 24 novembre dans le recueil des actes administratifs du département.

Vous trouverez ci dessous le texte du communiqué de l’Association Dongeoise des Zones à Risque et du PPRT.

LES ARGUMENTS DES RIVERAINS DONGEOIS: AUX OUBLIETTES !

La Préfète de Loire Atlantique a signé le 17 novembre l’arrêté déclarant d’utilité publique le projet de contournement ferroviaire des sites industriels de Donges.

Sa décision prend le contre-pied des propositions argumentées, des démonstrations faites par les nombreuses Dongeoises et nombreux Dongeois lors de l’enquête publique pour refuser un contournement ferroviaire imposé par l’État, l’industriel et SNCF Réseau.

Nul en effet ne conteste la dangerosité d’un tracé maintenu en zone dangereuse et qui se rapproche des zones habitées. Nombreuses sont les voix mettant en cause ce tracé imposé contrevenant à toute logique servant en priorité les intérêts particuliers de l’industriel.

Cette décision préfectorale n’est pas de nature à apaiser les tensions entre représentants de l’État, Élu(e)s et citoyens qui subissent cette violence institutionnelle avec le sentiment profond d’être ignorés. Elle ne peut qu’estomper voire s’éloigner une confiance réciproque pourtant nécessaire.

Les réalités et les inquiétudes exposées par les riverains dongeois impactés quotidiennement par les nuisances (bruits, odeurs, fumées), leurs exigences de ne pas en subir de nouvelles (bruits, vibrations), le constat d’une forte dépréciation de leurs biens fonciers, sont restées inaudibles auprès des décideurs.

La question posée par les citoyens est de savoir à qui profite le plus ce choix contre nature.

Rappelons pour mémoire que le Président du Conseil Départemental rappelait que l’industriel mettait comme condition à un investissement de 400 millions le contournement ferroviaire.

La parole des riverains a une nouvelle fois été ignorée. Ils ont à de multiples occasions exprimés leur refus du tracé imposé entraînant notamment la destruction d’une habitation occupée depuis plus de 60 ans par ses occupants. Ils ont proposé à la discussion un projet alternatif de dévoiement de la ligne ferroviaire. En vain.

L’ADZRP et les riverains déposeront, devant les instances compétentes, les recours  visant à l’annulation de la décision de la Préfète.