Archives du mot-clé Citoyens

21 SEPTEMBRE 2001 – 10 h 17

21 SEPTEMBRE 2001 – 10 h 17

UNE ÉNORME EXPLOSION SECOUE LA VILLE DE TOULOUSE,  provoquant la mort de 31 personnes, des blessures à des milliers d’habitants, de multiples traumatismes psychologiques.

Association Plus Jamais ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre Toulouse 21 septembre 2021 20ème anniversaire de la catastrophe de l’usine AZF

 L’association PJC Nina, constituée au lendemain de l’explosion du 21 septembre 2001, a lutté et lutte depuis 2012 avec la coordination des associations riveraines des sites SEVESO, pour que les risques industriels soient réellement pris en compte dans les usines qui mettent en œuvre des process dangereux.

 Au delà de l’indispensable hommage à la mémoire des victimes de cette catastrophe, cette commémoration doit aussi nous rappeler tout ce que nous avons appris durant 20 années de luttes sur la gestion du risque industriel.


AGIR POUR NOTRE SANTÉ ET LA PROTECTION DE NOTRE ENVIRONNEMENT.

De nombreuses informations, d’études, de multiples rapports alertent sur les conséquences et les effets de la pollution atmosphérique sur la santé de l’Homme et l’environnement. La pollution aux particules fines provoquerait la mort d’au moins 48 000 personnes dans notre pays auxquelles s’ajoutent les victimes de maladies cardiaques et pulmonaires. Le temps de l’exposition est aussi redoutable que les pics de pollution.

Face à ce mal du siècle, nombre de citoyens organisés ou non, s’inquiètent de l’extrême nocivité des rejets industriels dans l’atmosphère, non sans effet sur la qualité des eaux et des sols.

Citons la plainte déposée par des habitants de la vallée de l’Arve en Mai 2018 contre l’État pour « carence fautive », l’étude révélée par le journal « Le Monde » ( article du 28 mai 2018) faisant état d’une « sur-imprégnation » notamment au plomb et une « surexposition » aux particules fines chez les habitants de Fos-sur-Mer, le rapport de juillet 2018, révélant une pollution massive de l’air et des manquements graves de l’industriel SANOFI à Lacq sur le site chimique de Mourenx rejetant dans l’atmosphère des matières dangereuses à des taux astronomiques, bien loin des seuils autorisés.

Les témoignages de riverains de sites Seveso diffusés lors de reportages télévisés (Fos-sur Mer, Lacq récemment) mettent en évidence la profondeur du mal.

Nous pourrions multiplier les exemples.

Les condamnations répétées de la France par la Cour Européenne de justice pour manquement à son devoir de protéger les citoyens contre la pollution de l’air, la mise en demeure délivrée par la Commission  Européenne pour le retard pris par la France dans la transposition de la réglementation européenne sur les émissions polluantes (directive NEC), confirment si besoin était, le laxisme de nos gouvernants dans leur volonté de lutter contre les causes de pollution industrielle.

Ce ne sont pas de formules, de déclarations dont ont besoin les citoyens, mais de décisions fortes et d’actes précis visant à l’amélioration de la santé humaine et la préservation de notre environnement.

En interrogeant les services de l’Etat (préfectures, DREAL…), Agences Régionales de Santé, Observatoires Régionaux de Santé, Associations, organismes ayant en charge la santé, nous devons pouvoir disposer d’un bilan sanitaire propre à nos différents secteurs ?

INTERVENONS SANS RETENUE POUR LE BIEN COMMUN…

Adressons ce message à l’ensemble de nos associations.

AZF/TOTAL, RESPONSABLE ET COUPABLE

AZF/TOTAL, RESPONSABLE ET COUPABLE

Histoires d’un combat collectif
Rémy Jean et Philippe Saunier (coord.)

L’explosion de l’usine AZF à Toulouse, le 21 septembre 2001, a été l’accident industriel le plus dramatique depuis l’après-guerre en France, faisant 31 morts
et 22 000 blessés. Ce livre a été écrit à la suite du jugement du 31 octobre 2017 de la cour d’appel de Paris qui a condamné l’entreprise et son directeur pour manquements à leurs
obligations de sécurité, après seize ans de procédures et de manoeuvres. Il revient sur les causes de l’explosion, expose la complète responsabilité de l’industriel et témoigne du long combat des victimes pour que cette responsabilité soit reconnue. Quatorze acteurs de ce combat – militants associatifs, syndicalistes, avocats, représentants du personnel,
chercheurs et experts en santé et sécurité au travail  prennent ici la parole. Ils donnent à voir toutes les facettes de la stratégie du groupe Total pour masquer ce qu’il savait, échapper aux sanctions et continuer à faire primer ses intérêts économiques sur les impératifs de sécurité. Ils mettent également en lumière le laisser-faire injustifiable des institutions publiques envers cette multinationale.

*Table des matières
Une explosion dévastatrice pour les hommes et l’environnement
La vie dans l’usine, avant et après
L’instrumentalisation des salariés
L’enquête du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) face à une opacité bien organisée
Des causes immédiates aux causes fondamentales
L’incompatibilité entre les produits : un risque négligé puis occulté
Fausses pistes et vraie intox
La plainte pour entrave à la justice, un parcours du combattant
L’action de l’association des sinistrés du 21 septembre
La prise en compte des enjeux par les organisations syndicales
Les parties civiles et leurs avocats dans la procédure pénale
Les manquements du contrôle de l’État
Les évolutions politiques et réglementaires depuis l’accident
Reconnaître les crimes industriels, un difficile apprentissage
Historique de l’usine et chronologie des faits.

*Les auteur·es
Annie Thébaud-Mony : Directrice de recherches honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Hubert Dandine : Élu du personnel dans l’usine voisine, la SNPE.
Armand Cassé : Secrétaire du comité d’établissement.
Christine Poupin : Secrétaire du CHSCT de l’usine Grande Paroisse (Rouen).
Serge Baggi : Rapporteur de la commission d’enquête du CHSCT.
Rémy Jean : Expert en santé et sécurité au travail.
Philippe Saunier : Syndicaliste chez Total.
Gérard Ratier : Président de l’Association des familles endeuillées.
Pauline Miranda : Présidente de l’Association des sinistrés du 21 septembre
Pascal Tailleux : Membre de la fédération CGT des industries chimiques.
Stella Bisseuil et Jean-Paul Teissonnière : Avocats de parties civiles.
Alain Marcom : Sinistré, membre de l’Association « Plus jamais ça ».
Marcel Croquefer : Membre du Conseil supérieur des installations classées.

Cet ouvrage sera mis en vente publique au prix de 12 euros à compter du mois de septembre 2018.
Pour l’heure, il est proposé en pré-achat au prix de 7 euros. Cette offre est valable jusqu’au 15 septembre 2018.
Commandez-le dès à présent en vous adressant à l’association de défense des riverains de votre secteur ou auprès de la Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Seveso (michel.le-cler@orange.fr)

AZF TOTAL RESPONSABLE et COUPABLE

PPRT- LAVERA, le cas d’école.

PPRT- LAVERA, le cas d’école.

Le groupe scolaire se situe dans les aléas des risques industriels. Débat et ambiance au cœur.

Lire: article La Provence 10/02/2018

LAVERAPPRTuncasd’écoleLaProvence10022018

PPRT LAVERA (13): LES RIVERAINS LUCIDES….

PPRT LAVERA (13): LES RIVERAINS LUCIDES….

Près de 1000 maisons devront réaliser des travaux pour se protéger des risques détectés par les parties prenantes du Plan de prévention des risques technologiques de Lavéra (PPRT).On le sait, ce PPRT n’est pas une mince affaire.

 » La question des conditions d’une vie normale dans le quartier est importante, poursuit Gaby Charroux. C’est-à-dire aller à l’école, aller à La poste, faire la fête. Nous y sommes tous attachés. »

Est-on sûr d’obtenir satisfaction ? Les riverains sont critiques comme tout citoyen impacté  par un PPRT!

 

     LAVERAPPRTarticleLAPROVENCE19012018

 

       http://www.laprovence.com/article/societe/4797360/le-plan-de-prevention-des-risques-technologiques-affecte-les-martegaux.html

 

 

15 ans … AZF

att00005

15 ans … AZF

Communiqué de l’Association PLUS JAMAIS çA, ni ici, ni ailleurs : 21 septembre 2016
Association Plus Jamais Ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre
105 avenue de Muret 31300 TOULOUSE

 

att00004

Toulouse le 21 septembre 2016

AZF, l’explosion continue ! La lutte aussi !

L’association Plus Jamais Ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre est présente aujourd’hui au rond point du 21 septembre 2001 pour rappeler que, depuis 15 ans, la catastrophe AZF reste toujours, aux yeux de la justice française, sans responsable ni coupable.

En effet en janvier 2015, la cour de cassation a exonéré l’industriel de sa responsabilité en cassant pour un vice de forme le jugement de la cour d’appel de Toulouse qui avait condamné la société Grande Paroisse et son directeur. Quelques semaines auparavant, le Conseil d’Etat avait annulé le jugement qui condamnait l’état pour défaillance dans son contrôle de l’usine AZF.

Nous sommes ici pour dénoncer la décision de la cour de cassation de localiser le nouveau procès qui doit s’ouvrir dans 4 mois, non pas à Toulouse mais à Paris, empêchant de fait les victimes et la population toulousaine d’assister aux débats.

Nous sommes ici aussi pour soutenir l’action de l’Association des Sinistrés du 21 qui demande une relocalisation du procès sur Toulouse.

Nous sommes enfin ici pour rappeler que les membres de l’association Plus Jamais Ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre seront présents dans ce nouvel appel en tant que partie civile et requérants dans l’action en citation directe qui a permis de faire venir “Total au tribunal”.

L’association Plus Jamais Ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre mettra tout en œuvre, avec les autres parties civiles, pour combattre l’arrogance et la suffisance d’un industriel certain de son impunité qui aura réussi avec ses avocats à balader la justice pendant quinze années de procédures, pour que la responsabilité de Total soit reconnue et pour qu’enfin soient sanctionné tous les industriels qui sacrifient la sécurité des populations et des salariés pour le plus grand profit des actionnaires.

La cour d’appel va devoir de nouveau trancher entre :

– d’une part la confusion qui va être entretenue par les avocats du groupe Total avec tous ses moyens financiers pour écarter la thèse de l’accident chimique en recourant aux mesures dilatoires, en multipliant les fausses pistes, en semant le doute dont on sait bien qu’il alimente toutes les théories du complot autour de l’accident, tout cela pour assurer son l’impunité pénale ;

– et d’autre part, le faisceau d’indices qui montrent que l’accident chimique est bien la résultante des fautes de l’industriel, longuement exposées tant par le président du tribunal correctionnel que par le président de la cour d’appel de Toulouse : manquement à l’obligation d’évaluation des risques, manquement à l’obligation de maîtrise de la production et des stocks, manquement à l’obligation de la gestion des déchets, manquement à l’obligation de collaboration avec la justice, défaillance organisationnelle, entrave à l’enquête, dissimulation, tromperie, défense fallacieuse…

Pour la justice, pour l’État, pour Total, l’explosion n’a quasiment pas eu lieu ! Ensemble Ils ont coulé une chape de plomb amnésique sur les causes et les conséquences de la catastrophe, sur les victimes, sur les sinistrés et les séquelles physiques, humaines et sociales.
Pour Plus Jamais Ça, Ni Ici, ni ailleurs, le droit et les pratiques judiciaires doivent changer pour aller vers une plus grande responsabilisation des industriels. Ce n’est pas en renonçant à une sanction justifiée à l’encontre d’entreprises et de leurs dirigeants, non respectueux de la sécurité de leurs salariés et des riverains, que le Tribunal rendra service à la société. C’est en réprimant les auteurs de ces délits que le droit sera socialement utile.
Alors AZF une catastrophe et un nouveau procès pour rien ? 15 ans après la question reste entière.

Association Plus Jamais Ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre n° W3130009089  pjcnina.cdp@wanadoo.fr

att00002

LES CITOYENS VEULENT ÊTRE ENTENDUS ET INFORMES.

LES CITOYENS VEULENT ÊTRE ENTENDUS ET INFORMES.

Les exactions commises à St Quentin Pallaviers, à Miramas puis à Berre-l’Etang sur le site LyonbellBasel démontrent que la sécurité des sites industriels Seveso contre le risque terroriste n’est pas assurée. Quand il était soulevé dans les différentes commissions (POA, CLIC puis CSS),  les responsables  de l’État et ses services répondaient que ce risque était « peu probable ».

La Coordination a suivi avec attention comme chacune et chacun d’entre-vous les informations concernant ces différents actes.

Elle soumet à ce jour une proposition de texte amendable en fonction de la situation sur votre secteur destinée au Préfet de votre département.

Les riverains s’interrogent. Ils sont en droit de donner un avis et de connaître les mesures de sécurité prises par l’État et l’Industriel.

Il est important et juste que chaque association et chaque citoyen s’adressent au représentant de l’État dans son département.

Voir Proposition de texte qu’il est possible d’amender en fonction de la situation locale.

Voir Exemple
SEGOLENEROYALBERRECOURRIERauxPréfetssuiteàtablerondedu17072015