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Nitrate d’ammonium : en France, un risque explosif

par Benoît Collombat, Cellule investigation de Radio France publié le 29 janvier 2021 à 6h03

Six mois après l’explosion de Beyrouth, notre enquête montre que la France n’est toujours pas à l’abri. La règlementation n’impose pas de déclaration aux sites qui stockent moins de 250 tonnes d’engrais au nitrate d’ammonium, et les contrôles sont encore insuffisants.

Lire les données de l’enquête:

EXPLOSION et INCENDIE dans une RAFFINERIE en ALLEMAGNE

EXPLOSION et INCENDIE dans une RAFFINERIE en ALLEMAGNE

 

LE MONDE | 01.09.2018 à 09h25

 

Un incendie s’est déclaré samedi 1er septembre au matin à la suite d’une explosion dans une raffinerie du sud de l’Allemagne, près d’Ingolstadt. Au moins huit personnes ont été blessées, dont trois hospitalisées, et 1 800 habitants évacués, selon la police locale. L’explosion s’est produite dans un secteur de production de gaz et d’essence liquides de ce site de la compagnie Bayernoil, situé le long du Danube en Bavière, peu avant 5 h 30.

Selon la chaîne de radio-télévision publique locale Bayerischer Rundfunk, « l’onde de choc a été ressentie sur plusieurs kilomètres » lors de l’explosion. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent d’importantes flammes s’élever au-dessus de la raffinerie aux premières lueurs du jour. Deux cents pompiers sont mobilisés. « Les risques de nouvelles explosions persistent », a averti l’administration locale dans un communiqué.

1 800 personnes évacuées

Environ 1 800 habitants des localités de Vohburg et Irsching, à une quinzaine de kilomètres à l’est d’Ingolstadt, ont été évacués par mesure de sécurité et conduits vers des gymnases aux alentours.  La population est incitées à « garder portes et fenêtres fermées en raison de la fumée » dans un rayon de 20 kilomètres autour du foyer de l’incendie.

La compagnie locale Bayernoil, propriétaire de la raffinerie de Vohburg, emploie 790 personnes sur deux sites en Bavière. Elle produit différents carburants, dont de l’essence, du diesel et du fioul domestique, ainsi que du bitume. Le dernier incendie répertorié dans une raffinerie en Allemagne, en juillet dans un site de la compagnie Shell, n’avait pas fait de blessé.

_aright1  Huit blessés dans l’explosion d’une raffinerie en Allemagne

AZF/TOTAL, RESPONSABLE ET COUPABLE

AZF/TOTAL, RESPONSABLE ET COUPABLE

Histoires d’un combat collectif
Rémy Jean et Philippe Saunier (coord.)

L’explosion de l’usine AZF à Toulouse, le 21 septembre 2001, a été l’accident industriel le plus dramatique depuis l’après-guerre en France, faisant 31 morts
et 22 000 blessés. Ce livre a été écrit à la suite du jugement du 31 octobre 2017 de la cour d’appel de Paris qui a condamné l’entreprise et son directeur pour manquements à leurs
obligations de sécurité, après seize ans de procédures et de manoeuvres. Il revient sur les causes de l’explosion, expose la complète responsabilité de l’industriel et témoigne du long combat des victimes pour que cette responsabilité soit reconnue. Quatorze acteurs de ce combat – militants associatifs, syndicalistes, avocats, représentants du personnel,
chercheurs et experts en santé et sécurité au travail  prennent ici la parole. Ils donnent à voir toutes les facettes de la stratégie du groupe Total pour masquer ce qu’il savait, échapper aux sanctions et continuer à faire primer ses intérêts économiques sur les impératifs de sécurité. Ils mettent également en lumière le laisser-faire injustifiable des institutions publiques envers cette multinationale.

*Table des matières
Une explosion dévastatrice pour les hommes et l’environnement
La vie dans l’usine, avant et après
L’instrumentalisation des salariés
L’enquête du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) face à une opacité bien organisée
Des causes immédiates aux causes fondamentales
L’incompatibilité entre les produits : un risque négligé puis occulté
Fausses pistes et vraie intox
La plainte pour entrave à la justice, un parcours du combattant
L’action de l’association des sinistrés du 21 septembre
La prise en compte des enjeux par les organisations syndicales
Les parties civiles et leurs avocats dans la procédure pénale
Les manquements du contrôle de l’État
Les évolutions politiques et réglementaires depuis l’accident
Reconnaître les crimes industriels, un difficile apprentissage
Historique de l’usine et chronologie des faits.

*Les auteur·es
Annie Thébaud-Mony : Directrice de recherches honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Hubert Dandine : Élu du personnel dans l’usine voisine, la SNPE.
Armand Cassé : Secrétaire du comité d’établissement.
Christine Poupin : Secrétaire du CHSCT de l’usine Grande Paroisse (Rouen).
Serge Baggi : Rapporteur de la commission d’enquête du CHSCT.
Rémy Jean : Expert en santé et sécurité au travail.
Philippe Saunier : Syndicaliste chez Total.
Gérard Ratier : Président de l’Association des familles endeuillées.
Pauline Miranda : Présidente de l’Association des sinistrés du 21 septembre
Pascal Tailleux : Membre de la fédération CGT des industries chimiques.
Stella Bisseuil et Jean-Paul Teissonnière : Avocats de parties civiles.
Alain Marcom : Sinistré, membre de l’Association « Plus jamais ça ».
Marcel Croquefer : Membre du Conseil supérieur des installations classées.

Cet ouvrage sera mis en vente publique au prix de 12 euros à compter du mois de septembre 2018.
Pour l’heure, il est proposé en pré-achat au prix de 7 euros. Cette offre est valable jusqu’au 15 septembre 2018.
Commandez-le dès à présent en vous adressant à l’association de défense des riverains de votre secteur ou auprès de la Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Seveso (michel.le-cler@orange.fr)

AZF TOTAL RESPONSABLE et COUPABLE

Explosion dans une usine de produits chimiques

Explosion dans une usine de produits chimiques

à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn)

Une explosion a retenti dans une usine de produits chimiques, classée Seveso 2, entre Toulouse et Albi (Tarn), mercredi 21 mars 2018. Deux ouvriers sont très grièvement blessés.

EXLOSION DANS USINE PRODUITS CHIMIQUES à St Sulpice-la-Pointe (Tarn) 21032018

 

http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/21/explosion-dans-un-entreprise-classee-seveso-dans-le-tarn-deux-employes-en-urgence-absolue_5274224_3244.html

PPRT LAVERA (13): LES RIVERAINS LUCIDES….

PPRT LAVERA (13): LES RIVERAINS LUCIDES….

Près de 1000 maisons devront réaliser des travaux pour se protéger des risques détectés par les parties prenantes du Plan de prévention des risques technologiques de Lavéra (PPRT).On le sait, ce PPRT n’est pas une mince affaire.

 » La question des conditions d’une vie normale dans le quartier est importante, poursuit Gaby Charroux. C’est-à-dire aller à l’école, aller à La poste, faire la fête. Nous y sommes tous attachés. »

Est-on sûr d’obtenir satisfaction ? Les riverains sont critiques comme tout citoyen impacté  par un PPRT!

 

     LAVERAPPRTarticleLAPROVENCE19012018

 

       http://www.laprovence.com/article/societe/4797360/le-plan-de-prevention-des-risques-technologiques-affecte-les-martegaux.html

 

 

Instruction du Gouvernement du 6 novembre 2017

Instruction du Gouvernement du 6 novembre 2017

relative à la mise à disposition et aux conditions d’accès des informations potentiellement sensibles

pouvant faciliter la commission d’actes de malveillance dans les installations classées pour la protection de l’environnement

ConfidentialitéinformationInstructionsduGouvernement06112017(1)

PROCÈS AZF: LA JUSTICE CONFIRME L’ACCIDENT CHIMIQUE.

PROCÈS AZF: LA JUSTICE CONFIRME L’ACCIDENT CHIMIQUE.

Le 31 octobre, les responsables de la société Grande Paroisse, jugés pour la catastrophe AZF à Toulouse du 21 septembre 2001 ont perdu de leur superbe.
Après 16 années de procès durant lesquelles TOTAL a déployé des moyens juridiques, techniques colossaux pour ne pas être inquiété, la justice a condamné Grande Paroisse, filiale de TOTAL à l’amende maximale de 225 000 € et son directeur à quinze mois de prison avec sursis et 10 000 € d’amende. Un communiqué adressé à plusieurs médias nationaux, publié au Journal officiel, rendra publiques les décisions arrêtées.
La confirmation de l’accident chimique oblige à tirer les enseignements de ce procès afin qu’aucun accident majeur ne se reproduise et que la réduction des risques à la source devienne une règle intangible.

A Paris, le 31 octobre 2017.

Lire communiqué Plus jamais ça, ni ici ni ailleurs.

Association Plus Jamais Ca Ni Ici Ni Ailleurs Croix de Pierre