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DES DEPENSES ABYSSALES, POUR QUELLE EFFICACITE ?

DES DEPENSES ABYSSALES, POUR QUELLE EFFICACITE ?

Les riverains contribuables, une nouvelle fois pénalisés

Depuis sa création , la COORDINATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS RIVERAINES DES SITES SEVESO conteste les mesures imposées par les PPRT aux riverains qui doivent se protéger de dangers dont ils ne sont pas responsables.
Les travaux prescrits, coûteux à l’efficacité douteuse, ne sont pas de nature à assurer la sécurité des habitants. Cette prise de conscience aboutit à ce que nombre d’entre eux, soumis à de multiples nuisances rejettent ces mesures et refusent de vivre en zone dangereuse.

Pour illustrer notre propos sur les dépenses liées aux travaux prescrits et aux mesures foncières, nous avons pris l’exemple des 27 PPRT de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Sur le tableau annexé à la délibération N° 15-13 du 20 février 2015 signée par le Président du Conseil Régional PACA, on constate que le montant des travaux prescrits dans le cadre des 27 PPRT est estimé à 88 595 200 € (estimation haute), que les mesures  foncières le sont à hauteur de 161 652 871 € (estimations ou chiffrages France Domaine). 
Cet exemple nous laisse imaginer les coûts* engagés pour les 407 PPRT existant dans le pays sachant que deux tiers des dépenses sont financés par les deniers publics, les industriels, générateurs des risques, n’étant concernés qu’à hauteur d’un tiers.

La COORDINATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS RIVERAINES DES SITES SEVESO a toujours considéré la loi Bachelot injuste et inapplicable. Les PPRT qui en sont la traduction, leur application,  illustrent l’injustice de cette loi.

A chaque association d’interroger les communes, les communautés de communes, les Conseils Départementaux et Régionaux !
* coût estimé par l’État : 2 500 000 000 €
Tableau de présentation des 27 PPRT – PACA et les dépenses estimées joint à cette information.

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Programmes d’ Accompagnement sur les Risques Industriels

P A R I = Plan d’Anesthésie pour Riverains Irrités

ASSOCIATION DONGEOISE
Des ZONES à RISQUES et du PPRT.

à Monsieur le Rédacteur en chef.
Prière insérer :

P A R I = Plan d’Anesthésie pour Riverains Irrités

Jeudi 16 octobre, comme elle l’avait annoncé dans sa dernière publication INFOS ADZRP N° 56, l’Association de défense des riverains Dongeois (ADZRP) prenait contact avec l’organisme retenu comme prestataire pour la mise en œuvre d’un PARI expérimental sur le périmètre d’exposition aux risques du PPRT de Donges. Il s’agissait de solliciter une rencontre avec les responsables de l’organisme, non pour accélérer la mise en place du Programme d’Accompagnement des Risques Technologiques mais entendre leurs réponses aux nombreuses questions que se posent les riverains. Malheureusement, la demande des riverains était prématurée, l’organisme ayant choisi de rencontrer prioritairement le jeudi 23 octobre, la Mairie de Donges et la CARENE en présence de la DREAL, de la DDTM, de représentants de l’Etat et de l’ANAH.
Pour l’ADZRP, rien ne peut être imposé aux riverains. La Ministre de l’Ecologie rappelait dans un courrier adressé au Préfet de Loire Atlantique : « il est utile que le contexte local relatif à la réalisation et au financement des travaux soit globalement favorable à une intervention des opérateurs logements : contributions respectives au financement des différentes parties actées sur la principe, acceptation du principe des travaux et des modalités de financement par la majorité des riverains avec lesquels les opérateurs logements pendront contact ». Donges ne répond absolument pas à ces recommandations : la Mairie n’entend en aucune manière participer au financement des travaux qui seraient imposés aux habitants. Elle a déposé un recours contentieux contre l’arrêté du 21 février 2014 du Préfet approuvant le PPRT. Les riverains considèrent que le PARI ne répond en rien à leur exigence de sécurité.

C’est pourquoi, dans l’attente d’être entendus collectivement par l’organisme concerné par la mise en place du PARI, l’ADZRP rappelle les principes définis et précisés dans le N° 38 INFOS ADZRP du mois de mai 2013 :

« L’industriel est le générateur des risques. Pas question d’accepter un transfert de responsabilité de l’industriel sur les habitants.
Aucune décision ne peut être arrêtée, ni imposée aux riverains.
Nous n’avons rien à signer quel que soit notre interlocuteur.
Nous ne prenons aucun engagement quant à l’avenir.

Nous restons vigilants, solidaires et réactifs. »
Le Président Le Vice Président
Stéphane BODINIER Nicolas REDSAND
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