Archives du mot-clé POLLUTIONS ET PRÉVENTION DES RISQUES

Pollution chez BEL à Dole : des rejets non conformes depuis au moins 10 ans

Pollution chez BEL à Dole : des rejets non conformes depuis au moins 10 ans

L’usine Bel de Dole, productrice des fromages Vache qui Rit, fait l’objet d’une mise en demeure de la préfecture, mais aussi d’une procédure judiciaire. Le site dolois doit revoir d’urgence le traitement de ses eaux industrielles, notamment des graisses.

SOLVAY: un an pour se mettre aux normes.

La mise en demeure fait suite à une visite d’inspection du 23 juin 2022 au cours de laquelle des dépassements de valeurs limites sur le paramètre « matières en suspension totale » (MEST) ont été relevés.

Deux nouveaux exemples d’industriels peu scrupuleux coupables de pollutions répétées dégradant l’environnement.

Il est urgent qu’une loi contraignante pour les industriels dont nous avons défendu le principe le 12 octobre 2022 auprès de plusieurs député(e)s, sénatrices et sénateurs devant l’Assemblée Nationale puisse être élaborée.

A la culture du risque, nous préférons la culture de la sécurité.

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https://actu.fr › bourgogne-franche-comte › dole_39198

A la culture du risque, nous préférons la culture de la sécurité.

EXPLOSIONS ET INCENDIES

BERGERAC, MOLSHEIM…

NOTRE AFFAIRE A TOUTES ET TOUS.

Lire le communiqué de la Coordination Nationale.

La population doit être informée des résultats des inspections menées
par les membres de la DREAL avant et après cet accident des
éventuelles infractions relevées et des mesures préconisées

N’hésitez pas à le transmettre à vos médias locaux

GAZ DE SCHISTE et énergies fossiles ! : si chacun(e) exprimait son point de vue ….

Les événements tragiques en Ukraine amènent les pays européens à chercher à réduire leurs importations de gaz en provenance de la Russie.

Dans le même temps, l’Europe entend favoriser une importation massive et durable de gaz de schiste américain.

Le risque est de créer une autre forme de dépendance au service des grands fournisseurs de gaz de schiste, gaz issus de la fracturation hydraulique décriée sur le plan environnemental et interdite en France depuis 2011 ?

N’est ce pas le moment de remettre en cause les différentes formes d’énergies fossiles aggravant le réchauffement climatique et la détérioration de la planète et accélérer la transition énergétique ?

LESDESSOUS D’UNE RAFFINERIE.

Exploitée à partir de 1929, la raffinerie PETROPLUS (longtemps SHELL) de « Petit Couronne » a été fermée en avril 2013. Sur le site de 250 hectares parcouru par 180 km de canalisation et un réseau d’égouts de 35 km, un espace occupé par  231 bacs de stockage , l’entreprise VALGO, spécialiste de la revitalisation des sites industriels, est  chargée de dépolluer les installations, les sols et les eaux souterraines.

Le 6 mai 2021, la dépollution de l’ancienne raffinerie est annoncée comme terminée.

Médiapart vient de publier le 21 février 2022 un article de Laurence DELLEUR, journaliste qui a enquêté pour le media normand d’investigation « le Poulpe ».

Des témoignages accablants qui pointent du doigt les pratiques peu scrupuleuses de certains industriels.

Lire l’article joint

Pollution de l’air: vallée de l’Arve

Pollution de l’air :

la justice reconnaît la faute de l’État dans la vallée de l’Arve, mais ne le condamne pas

« Le mardi 10 novembre 2020, le dossier de 9 familles victimes de maladies chroniques exacerbées, selon elles, par les pics de pollution de la vallée haut-savoyarde, était présenté devant le tribunal administratif de Grenoble ». L’Etat était accusé de « carence fautive » dans sa gestion de la pollution de l’air ».

Le 24 novembre 2020, le tribunal administratif de Grenoble a rejeté les neuf requêtes.

Le tribunal a reconnu pourtant une faute de l’État pour les dépassements récurrents de valeurs limites de trois polluants atmosphériques entre 2011 et 2016, malgré la mise en place d’un plan de protection de l’atmosphère (PPA) en 2012. Cependant, il a considéré que « les éléments médicaux et scientifiques produits ne permettaient pas d’établir de lien direct et certain entre les dépassements des valeurs limites de pollution et la contraction ou l’aggravation des pathologies invoquées par les requérants ».

Lire article paru le 30 novembre – actu-environnement: 30 novembre 2020 | Sophie Fabrégat

|https://www.actu-environnement.com/ae/news/pollution-air-arve-savoie-36599.php4

AGIR POUR NOTRE SANTÉ ET LA PROTECTION DE NOTRE ENVIRONNEMENT.

De nombreuses informations, d’études, de multiples rapports alertent sur les conséquences et les effets de la pollution atmosphérique sur la santé de l’Homme et l’environnement. La pollution aux particules fines provoquerait la mort d’au moins 48 000 personnes dans notre pays auxquelles s’ajoutent les victimes de maladies cardiaques et pulmonaires. Le temps de l’exposition est aussi redoutable que les pics de pollution.

Face à ce mal du siècle, nombre de citoyens organisés ou non, s’inquiètent de l’extrême nocivité des rejets industriels dans l’atmosphère, non sans effet sur la qualité des eaux et des sols.

Citons la plainte déposée par des habitants de la vallée de l’Arve en Mai 2018 contre l’État pour « carence fautive », l’étude révélée par le journal « Le Monde » ( article du 28 mai 2018) faisant état d’une « sur-imprégnation » notamment au plomb et une « surexposition » aux particules fines chez les habitants de Fos-sur-Mer, le rapport de juillet 2018, révélant une pollution massive de l’air et des manquements graves de l’industriel SANOFI à Lacq sur le site chimique de Mourenx rejetant dans l’atmosphère des matières dangereuses à des taux astronomiques, bien loin des seuils autorisés.

Les témoignages de riverains de sites Seveso diffusés lors de reportages télévisés (Fos-sur Mer, Lacq récemment) mettent en évidence la profondeur du mal.

Nous pourrions multiplier les exemples.

Les condamnations répétées de la France par la Cour Européenne de justice pour manquement à son devoir de protéger les citoyens contre la pollution de l’air, la mise en demeure délivrée par la Commission  Européenne pour le retard pris par la France dans la transposition de la réglementation européenne sur les émissions polluantes (directive NEC), confirment si besoin était, le laxisme de nos gouvernants dans leur volonté de lutter contre les causes de pollution industrielle.

Ce ne sont pas de formules, de déclarations dont ont besoin les citoyens, mais de décisions fortes et d’actes précis visant à l’amélioration de la santé humaine et la préservation de notre environnement.

En interrogeant les services de l’Etat (préfectures, DREAL…), Agences Régionales de Santé, Observatoires Régionaux de Santé, Associations, organismes ayant en charge la santé, nous devons pouvoir disposer d’un bilan sanitaire propre à nos différents secteurs ?

INTERVENONS SANS RETENUE POUR LE BIEN COMMUN…

Adressons ce message à l’ensemble de nos associations.

Loi Asap (Accélération et simplification de l’action publique)

Loi Asap (Accélération et simplification de l’action publique)

– Les députés adoptent un texte très controversé

L’Assemblée nationale a voté Le 6 octobre le projet de loi qui simplifie les procédures environnementales par 332 voix pour et 113 voix contre.

L’objectif est « d’accélérer les implantations et les extensions industrielles sans rien changer aux réglementations qui nous protègent », avait expliqué Mme Pannier-Runacher lors de la présentation du texte en conseil des Ministres le 5 février. Une assertion qui est loin d’être partagée comme en témoigne un groupe de 23 experts du droit de l’environnement qui, en mars dernier, a dénoncé une tentative d’anéantissement du droit de l’environnement.

Pour en savoir plus, lire l’article d’Actu Environnement paru le 6 octobre 2020.