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AZF/TOTAL, RESPONSABLE ET COUPABLE

AZF/TOTAL, RESPONSABLE ET COUPABLE

Histoires d’un combat collectif
Rémy Jean et Philippe Saunier (coord.)

L’explosion de l’usine AZF à Toulouse, le 21 septembre 2001, a été l’accident industriel le plus dramatique depuis l’après-guerre en France, faisant 31 morts
et 22 000 blessés. Ce livre a été écrit à la suite du jugement du 31 octobre 2017 de la cour d’appel de Paris qui a condamné l’entreprise et son directeur pour manquements à leurs
obligations de sécurité, après seize ans de procédures et de manoeuvres. Il revient sur les causes de l’explosion, expose la complète responsabilité de l’industriel et témoigne du long combat des victimes pour que cette responsabilité soit reconnue. Quatorze acteurs de ce combat – militants associatifs, syndicalistes, avocats, représentants du personnel,
chercheurs et experts en santé et sécurité au travail  prennent ici la parole. Ils donnent à voir toutes les facettes de la stratégie du groupe Total pour masquer ce qu’il savait, échapper aux sanctions et continuer à faire primer ses intérêts économiques sur les impératifs de sécurité. Ils mettent également en lumière le laisser-faire injustifiable des institutions publiques envers cette multinationale.

*Table des matières
Une explosion dévastatrice pour les hommes et l’environnement
La vie dans l’usine, avant et après
L’instrumentalisation des salariés
L’enquête du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) face à une opacité bien organisée
Des causes immédiates aux causes fondamentales
L’incompatibilité entre les produits : un risque négligé puis occulté
Fausses pistes et vraie intox
La plainte pour entrave à la justice, un parcours du combattant
L’action de l’association des sinistrés du 21 septembre
La prise en compte des enjeux par les organisations syndicales
Les parties civiles et leurs avocats dans la procédure pénale
Les manquements du contrôle de l’État
Les évolutions politiques et réglementaires depuis l’accident
Reconnaître les crimes industriels, un difficile apprentissage
Historique de l’usine et chronologie des faits.

*Les auteur·es
Annie Thébaud-Mony : Directrice de recherches honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Hubert Dandine : Élu du personnel dans l’usine voisine, la SNPE.
Armand Cassé : Secrétaire du comité d’établissement.
Christine Poupin : Secrétaire du CHSCT de l’usine Grande Paroisse (Rouen).
Serge Baggi : Rapporteur de la commission d’enquête du CHSCT.
Rémy Jean : Expert en santé et sécurité au travail.
Philippe Saunier : Syndicaliste chez Total.
Gérard Ratier : Président de l’Association des familles endeuillées.
Pauline Miranda : Présidente de l’Association des sinistrés du 21 septembre
Pascal Tailleux : Membre de la fédération CGT des industries chimiques.
Stella Bisseuil et Jean-Paul Teissonnière : Avocats de parties civiles.
Alain Marcom : Sinistré, membre de l’Association « Plus jamais ça ».
Marcel Croquefer : Membre du Conseil supérieur des installations classées.

Cet ouvrage sera mis en vente publique au prix de 12 euros à compter du mois de septembre 2018.
Pour l’heure, il est proposé en pré-achat au prix de 7 euros. Cette offre est valable jusqu’au 15 septembre 2018.
Commandez-le dès à présent en vous adressant à l’association de défense des riverains de votre secteur ou auprès de la Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Seveso (michel.le-cler@orange.fr)

AZF TOTAL RESPONSABLE et COUPABLE

PROCÈS AZF: un ex chercheur poitevin en première ligne.

PROCES AZF: un ex chercheur poitevin en première ligne.

Ancien directeur de recherche au laboratoire de combustion et de détonique (LCD) du CNRS de Poitiers, Henri- Noël PRESLES a été cité comme témoin dans les procès AZF .

Le jugement du 31 octobre le satisfait.

en savoir plus:

http://france3-regions.francetvinfo.fr/societe/justice/proces-azf?r=occitanie

https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/proces-azf-un-ex-chercheur-poitevin-en-premiere-ligne

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/vienne/poitiers/azf-expert-poitevin-temoigne-ses-travaux-piste-chimique-explosion-toulouse-1361909.html

PROCÈS AZF: LA JUSTICE CONFIRME L’ACCIDENT CHIMIQUE.

PROCÈS AZF: LA JUSTICE CONFIRME L’ACCIDENT CHIMIQUE.

Le 31 octobre, les responsables de la société Grande Paroisse, jugés pour la catastrophe AZF à Toulouse du 21 septembre 2001 ont perdu de leur superbe.
Après 16 années de procès durant lesquelles TOTAL a déployé des moyens juridiques, techniques colossaux pour ne pas être inquiété, la justice a condamné Grande Paroisse, filiale de TOTAL à l’amende maximale de 225 000 € et son directeur à quinze mois de prison avec sursis et 10 000 € d’amende. Un communiqué adressé à plusieurs médias nationaux, publié au Journal officiel, rendra publiques les décisions arrêtées.
La confirmation de l’accident chimique oblige à tirer les enseignements de ce procès afin qu’aucun accident majeur ne se reproduise et que la réduction des risques à la source devienne une règle intangible.

A Paris, le 31 octobre 2017.

Lire communiqué Plus jamais ça, ni ici ni ailleurs.

Association Plus Jamais Ca Ni Ici Ni Ailleurs Croix de Pierre

PROCES AZF: Pour rompre un mur du silence irrespectueux, quelques infos…

PROCES AZF: Pour rompre un mur du silence irrespectueux, quelques infos…

 

« Le magistrat a eu des mots durs pour la défense d’AZF, orchestrée selon lui par la maison-mère Total, et destinée à susciter un « doute déraisonnable » sur les causes de l’explosion.

Il a accusé les prévenus d’avoir fait couler des « larmes de désespoir » par leur « morgue pleinement affichée » et leur a lancé: « Vous aviez le choix de faire autrement ». » ….

 

Lire le communiqué AFP et le commentaire du MONDE

 

AZFPlaidoiries18052017

 

 

PROCES AZF: Les PARTIES CIVILES TEMOIGNENT.

PROCES AZF: Les PARTIES CIVILES TEMOIGNENT.

Mercredi 4 mai, Bianca, âgée de 11 ans le jour de la catastrophe, est venue porter son témoignage devant la COUR.

BIANCA a 27 ans aujourd’hui. Elle est membre de l’Association « Plus Jamais ça, ni ici, ni ailleurs » qui s’est portée partie civile.

Son témoignage respire la sincérité, une volonté de rendre compte objectivement de son vécu.

 

NINA avait 5 ans le jour de l’explosion. Elle ne veut pas parler d’elle ou de  son vécu, seulement donner un visage à ces 10 000 écoliers touchés par la catastrophe.

 

Lire leurs deux témoignages.

pdf-eb697   AZF2017 Plaidoirie_NinaD[3853]1

pdf-eb697  AZF-ProcèsBianca témoignage version finale Bianca[3852]

24 janvier 2017: Début du 3ème procès AZF.

24 janvier 2017: Début du 3ème procès AZF.

 

« Les certitudes arrogantes assénées par les décideurs n’aident ni à réparer le présent, ni à préparer l’avenir ».

 

La Coordination Nationale des Associations Riveraines des Sites Seveso aux côtés des Parties Civiles et sinistré(e)s.

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15 ans … AZF

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15 ans … AZF

Communiqué de l’Association PLUS JAMAIS çA, ni ici, ni ailleurs : 21 septembre 2016
Association Plus Jamais Ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre
105 avenue de Muret 31300 TOULOUSE

 

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Toulouse le 21 septembre 2016

AZF, l’explosion continue ! La lutte aussi !

L’association Plus Jamais Ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre est présente aujourd’hui au rond point du 21 septembre 2001 pour rappeler que, depuis 15 ans, la catastrophe AZF reste toujours, aux yeux de la justice française, sans responsable ni coupable.

En effet en janvier 2015, la cour de cassation a exonéré l’industriel de sa responsabilité en cassant pour un vice de forme le jugement de la cour d’appel de Toulouse qui avait condamné la société Grande Paroisse et son directeur. Quelques semaines auparavant, le Conseil d’Etat avait annulé le jugement qui condamnait l’état pour défaillance dans son contrôle de l’usine AZF.

Nous sommes ici pour dénoncer la décision de la cour de cassation de localiser le nouveau procès qui doit s’ouvrir dans 4 mois, non pas à Toulouse mais à Paris, empêchant de fait les victimes et la population toulousaine d’assister aux débats.

Nous sommes ici aussi pour soutenir l’action de l’Association des Sinistrés du 21 qui demande une relocalisation du procès sur Toulouse.

Nous sommes enfin ici pour rappeler que les membres de l’association Plus Jamais Ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre seront présents dans ce nouvel appel en tant que partie civile et requérants dans l’action en citation directe qui a permis de faire venir “Total au tribunal”.

L’association Plus Jamais Ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre mettra tout en œuvre, avec les autres parties civiles, pour combattre l’arrogance et la suffisance d’un industriel certain de son impunité qui aura réussi avec ses avocats à balader la justice pendant quinze années de procédures, pour que la responsabilité de Total soit reconnue et pour qu’enfin soient sanctionné tous les industriels qui sacrifient la sécurité des populations et des salariés pour le plus grand profit des actionnaires.

La cour d’appel va devoir de nouveau trancher entre :

– d’une part la confusion qui va être entretenue par les avocats du groupe Total avec tous ses moyens financiers pour écarter la thèse de l’accident chimique en recourant aux mesures dilatoires, en multipliant les fausses pistes, en semant le doute dont on sait bien qu’il alimente toutes les théories du complot autour de l’accident, tout cela pour assurer son l’impunité pénale ;

– et d’autre part, le faisceau d’indices qui montrent que l’accident chimique est bien la résultante des fautes de l’industriel, longuement exposées tant par le président du tribunal correctionnel que par le président de la cour d’appel de Toulouse : manquement à l’obligation d’évaluation des risques, manquement à l’obligation de maîtrise de la production et des stocks, manquement à l’obligation de la gestion des déchets, manquement à l’obligation de collaboration avec la justice, défaillance organisationnelle, entrave à l’enquête, dissimulation, tromperie, défense fallacieuse…

Pour la justice, pour l’État, pour Total, l’explosion n’a quasiment pas eu lieu ! Ensemble Ils ont coulé une chape de plomb amnésique sur les causes et les conséquences de la catastrophe, sur les victimes, sur les sinistrés et les séquelles physiques, humaines et sociales.
Pour Plus Jamais Ça, Ni Ici, ni ailleurs, le droit et les pratiques judiciaires doivent changer pour aller vers une plus grande responsabilisation des industriels. Ce n’est pas en renonçant à une sanction justifiée à l’encontre d’entreprises et de leurs dirigeants, non respectueux de la sécurité de leurs salariés et des riverains, que le Tribunal rendra service à la société. C’est en réprimant les auteurs de ces délits que le droit sera socialement utile.
Alors AZF une catastrophe et un nouveau procès pour rien ? 15 ans après la question reste entière.

Association Plus Jamais Ça ni ici ni ailleurs Croix de Pierre n° W3130009089  pjcnina.cdp@wanadoo.fr

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